Lechapitre sur « la ville de demain» a fait rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves Ă  la façon de vivre en ville aujourd’hui pour inventer le futur. Ils savent dĂ©jĂ  qu’en 2050, les villes rassembleront 66% de la population mondiale. Et que pour Photo Christophe Simon, AFP L'architecte espagnol Santiago Pevsner Calatrava Vall prĂ©sente les plans du futur musĂ©e. L'architecte espagnol Santiago Pevsner Calatrava Vall a prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois mercredi Ă  Rio sa maquette du Museu do Amanhã» MusĂ©e de Demain» en construction dans la zone portuaire de la ville en cours de rĂ©novation, un projet de conception Ă©cologique. On voulait pouvoir faire des jardins et une promenade architecturale autour du musĂ©e qui sera un leçon d'Ă©cologie, comme filtrer l'eau de la baie des bassins» sur les cĂŽtĂ©s, a dĂ©clarĂ© M. Calatrava en prĂ©sentant ce musĂ©e scientifique qui doit ĂȘtre inaugurĂ© en 2014. Le musĂ©e n'est pas seulement un objet, il est la ville. Le paysage devient un Ă©lĂ©ment fondamental. Il fallait que l'on voie le monastĂšre de Sao Bento du 17 siĂšcle; il fallait que le bĂątiment soit horizontal», a soulignĂ© l'architecte. Sur le toit, de grandes structures en acier, qui bougent comme des ailes, serviront pour capter l'Ă©nergie solaire. Ce musĂ©e, le premier Ă  traiter des possibilitĂ©s de construction de l'avenir, conduira le public Ă  rĂ©flĂ©chir sur l'impact de ses actions sur la planĂšte, a expliquĂ© de son cĂŽtĂ© le physicien Luiz Alberto de Oliveira, responsable du contenu du MusĂ©e qui a comme partenaires comme celui de la Villette Paris ou les amĂ©ricains Smithsonian Institute et California Academy of Sciences. Le musĂ©e sera un outil Ă©ducatif sur nos actions d'aujourd'hui qui construiront le monde de demain, sur comment vivrons-nous en 2050 quand nous serons 9 milliards», a encore soulignĂ© M. de Oliveira. Le musĂ©e est construit sur une jetĂ©e, au milieu d'une grande zone verte de 30 000 m2 avec des jardins, des bassins, une piste cyclable et une aire de loisirs. Le bĂątiment fera 15 000 m2. L'eau de la baie de Rio sera utilisĂ©e Ă©galement pour la climatisation de l'intĂ©rieur du musĂ©e. La construction du musĂ©e fait partie d'un ensemble de grands travaux entrepris par la mairie en vue de la modernisation de la ville Ă  l'occasion du Mondial de football de 2014 et des Jeux olympiques de 2016. Les travaux de quelque 4,2 milliards de dollars sont financĂ©s par le plus important partenariat public-privĂ© du BrĂ©sil. Le coĂ»t du musĂ©e est estimĂ© Ă  215 millions de reais 112 millions de dollars. ilexiste des maniĂšres variĂ©es d’habiter, en rĂ©sidant, travaillant, se dĂ©plaçant, de cohabiter avec des populations diverses au sein des mĂ©tropoles. on peut imaginer d’autres maniĂšres d’habiter dans une perspective de dĂ©veloppement durable. Supports: corpus documentaire variĂ© + manuel Nathan. Temps: de 3 Ă  5 heures. C’est certain, le paysage urbain se transforme au fur et Ă  mesure des annĂ©es ; mais le rĂŽle d’une ville est aussi de changer avec son temps et surtout, en accord son environnement. Nos grandes villes doivent dĂ©sormais s’adapter et adopter des alternatives durables, ou prendre des initiatives qui vont dans ce sens, afin de ne pas aggraver les choses. Que cela soit pour rĂ©gler les problĂšmes de pollution, recycler les dĂ©chets ou encore amĂ©nager l’espace pour plus de nature, les villes que nous allons vous prĂ©senter proposent des solutions crĂ©atives qui mĂ©ritent votre attention. Des initiatives et des inventions qui nous parviennent du monde entier et qui, en plus, redonnent le sourire ! Comme vous le savez, le sujet de l’environnement au sein des grands espaces urbains inquiĂšte les habitants. Alors, pour vous montrer que pleins d’alternatives positives et durables pour la planĂšte existent, nous vous avons fait une sĂ©lection de 8 idĂ©es, qu’on vous propose aujourd’hui en collaboration avec Business Insider France. DĂ©couvrez le premier baromĂštre de l’économie positive et durable du site mĂ©dia Business Insider France, qui a mesurĂ© l’impact des prĂ©occupations environnementales sur la consommation et les attentes concernant l’éco-responsabilitĂ© des entreprises. Article sponsorisĂ© par Business Insider France Initiative n°1Londres recycle l’énergie du mĂ©tro Utiliser la chaleur Ă©touffante des transports en commun londoniens pour chauffer les foyers alentours, il fallait y penser ! Comment ça marche ? Une pompe Ă  chaleur installĂ©e dans les tunnels de la Northern Line permet de collecter l’air chaud pour offrir un chauffage moins cher et plus vert aux habitants des quartiers Ă  proximitĂ© en hiver. Un systĂšme qui permet Ă©galement une meilleure ventilation du mĂ©tro en Ă©tĂ©, pour assurer un air plus respirable et moins polluĂ© aux usagers. CrĂ©dits Shutterstock CrĂ©dits Shutterstock Initiative n°2Utrecht fleurit ses abribus pour les abeilles Aux Pays-Bas, ces jolies fleurs et plantes sur le toit des abribus ont trois objectifs bien spĂ©cifiques d’abord offrir aux abeilles de quoi butiner, puis rafraĂźchir l’atmosphĂšre et enfin amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air. Aujourd’hui, 316 abris de bus ont Ă©tĂ© vĂ©gĂ©talisĂ©s, une fiertĂ© pour la ville et ses habitants que de permettre la prĂ©servation de l’environnement Ă  leur Ă©chelle. Conjointement Ă  cette mesure, les bus d’Utrecht se mettent Ă©galement Ă  l’électrique. À terme, ils devraient tous rouler de maniĂšre plus Ă©cologique. La commune disposera de transports en commun neutres en carbone d’ici 2028. Une rĂ©solution qu’il serait judicieux d’appliquer dans le monde entier. CrĂ©dits BrightVibes CrĂ©dits BrightVibes CrĂ©dits uitdragerij Instagram Initiative n°3Recycler l’énergie des cyclistes Ă  Amsterdam Saviez-vous que chaque jour, les Amstellodamois pĂ©dalent plus de 2 millions de kilomĂštres ? Que sur cette mĂȘme pĂ©riode, ils produisent millions de kwh ? Des chiffres qui donnent le tournis et qui ont mis la puce Ă  l’oreille Ă  deux crĂ©atifs qui ont imaginĂ© S-Park. L’idĂ©e, qui est actuellement au stade de concept, repose avant tout sur les parkings Ă  vĂ©los, et sur l’installation de roues avant particuliĂšres, qui ont la capacitĂ© de stocker l’énergie produite par les coups de pĂ©dales dans une batterie. Une fois que vous avez fini de pĂ©daler, il vous suffit de glisser la roue du vĂ©lo dans le dispositif pour connecter la batterie. L’énergie va ainsi se libĂ©rer pour ĂȘtre utilisĂ©e par la ville ou au rĂ©seau de consommation du quartier pour la vie quotidienne. CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park CrĂ©dits S-Park Initiative n°4Mexique un arbre artificiel qui absorbe la pollution Nous le savons tous les grandes mĂ©tropoles sont gravement polluĂ©es. Un phĂ©nomĂšne alarmant, auquel une sociĂ©tĂ© mexicaine a dĂ©cidĂ© de s’attaquer en proposant une sorte d’arbre artificiel, capable de filtrer les gaz et autres particules contenus dans l’air urbain. La sociĂ©tĂ© BioMiTech a donc fait le choix de s’inspirer de la nature, en concevant cet arbre, capable de libĂ©rer une quantitĂ© d’oxygĂšne Ă©quivalente Ă  368 arbres ! Comment ça marche ? Le “BioUrban” va absorber la pollution, grĂące Ă  des algues situĂ©es Ă  l’intĂ©rieur, qui lui permettront de purifier l’air que nous respirons en s’inspirant du principe de la photosynthĂšse. CrĂ©dits BioMiTech CrĂ©dits BioMiTech CrĂ©dits BioMiTech Initiative n°5Australie un filet pour limiter la pollution des ocĂ©ans Cap sur l’Australie afin de dĂ©couvrir cette idĂ©e que l’on doit Ă  Kwinana, une ville de 40 000 habitants dans la banlieue de Perth. Pour faire face Ă  la pollution plastique et aux dĂ©chets flottants dans les ocĂ©ans, la ville de Kwinana a eu l’idĂ©e de mettre en place des filets de drainage qui agissent comme de vĂ©ritables piĂšges Ă  dĂ©chets. Ces filets ont Ă©tĂ© placĂ©s sur les sorties des systĂšmes de drainage et ont Ă©tĂ© conçus pour empĂȘcher les dĂ©chets plastiques et autres, transportĂ©s par les eaux pluviales, ou dĂ©libĂ©rĂ©ment jetĂ©s par des individus, de se dĂ©verser dans la nature et dans les ocĂ©ans. Faciles Ă  installer, il suffit de les ramasser avec une grue une fois pleins. Les dĂ©chets collectĂ©s sont ensuite rĂ©cupĂ©rĂ©s pour ĂȘtre triĂ©s afin de sĂ©parer les ordures recyclables de celles qui ne le sont pas. Comme quoi, les idĂ©es les plus simples sont souvent les meilleures ! CrĂ©dits Ville de Kwinana CrĂ©dits Ville de Kwinana CrĂ©dits Ville de Kwinana Initiative n°6Collioure sensibilise avec des messages sur les bouches d’évacuation La commune de Collioure, dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, a eu l’idĂ©e de sceller une plaque Ă  cĂŽtĂ© de 23 grilles d’évacuation des eaux pluviales sur laquelle est inscrit “Ne rien jeter. Ne rien vider. La mer commence ICI”. Le message est clair et s’adresse aux passants qui confondent les bouches d’évacuation des eaux pluviales avec des poubelles en pensant que le principal est que le dĂ©tritus disparaisse. Car Ă  Collioure comme dans bien d’autres communes, les bouches d’évacuation des eaux pluviales servent Ă  rĂ©cupĂ©rer les eaux de pluie pour les faire circuler dans des canaux sous-terrains qui, finalement, se jettent Ă  la mer. Le mĂ©got de cigarette que vous allez donc jeter le matin Ă  travers les grilles, vous pourrez le retrouver lors de votre baignade l’aprĂšs-midi mĂȘme
 Et si jeter quelque chose dans les grilles d’évacuation ne choque personne Ă  premiĂšre vue, jeter un dĂ©tritus directement dans la mer est dĂ©jĂ  beaucoup plus Ă©vocateur. Une sensibilisation simple, efficace et trĂšs visuelle pour faire changer les mentalitĂ©s. CrĂ©dits France 3 Occitanie CrĂ©dits Initiative n°7SĂ©oul transforme une autoroute abandonnĂ©e en parc gĂ©ant En CorĂ©e du Sud, une parcelle d’autoroute Ă  l’abandon a Ă©tĂ© transformĂ©e en un espace de promenade, avec une vĂ©gĂ©tation luxuriante ! Un beau projet qui montre que la tendance est de plus en plus Ă  la rĂ©flexion sur une urbanisation qui intĂšgre la nature. Plus grande ville de CorĂ©e du Sud, avec plus de 10 millions d’habitants, SĂ©oul est un monstre d’urbanisation. La ville comporte de nombreuses autoroutes urbaines, construites dans les annĂ©es 60-80, qui ressemblent Ă  d’immenses viaducs. Ces axes sont de moins en moins utilisĂ©s ou trouvent d’autres alternatives, ce qui amĂšne la ville Ă  les transformer. Alors au lieu de les dĂ©truire, pourquoi ne pas imaginer une autre utilisation, qui pourrait plaire aux habitants ? Voici l’idĂ©e de la sociĂ©tĂ© d’architecture nĂ©erlandaise MVRDV qui a ainsi dĂ©voilĂ© un parc suspendu intĂ©grant plus de 24 000 plantes de 228 espĂšces et sous-espĂšces diffĂ©rentes ! CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV CrĂ©dits MVRDV Initiative n°8Marseille responsabilise ses concitoyens LancĂ© par un citoyen d’origine britannique exaspĂ©rĂ© par les dĂ©chets qui envahissent la ville de Marseille, 1 DĂ©chet par Jour est un projet social et participatif qui vise Ă  responsabiliser tout le monde dans une dĂ©marche de nettoyage urbain. Le principe est extrĂȘmement simple les citoyens sont invitĂ©s Ă  ramasser un dĂ©chet, Ă  se photographier en train de le jeter dans une poubelle, et Ă  partager le clichĂ© sur les rĂ©seaux sociaux avec le hashtag 1pieceofrubbish. L’idĂ©e est ensuite d’inviter ses amis Ă  reproduire l’initiative pour crĂ©er une chaĂźne de “nettoyage social”. Les rĂ©seaux sociaux utilisĂ©s Ă  bon escient peuvent parfois ĂȘtre trĂšs efficaces ! CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour CrĂ©dits 1 DĂ©chet par Jour
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Cetravail sur « la ville de demain » est au programme de géographie de sixiÚme et fait suite au travail de ma collÚgue sur les difficultés des villes actuelles. En cours de géographie, nos élÚves (cinq classes, 150 élÚves) avaient étudié en

Expositions Neuf expositions au cƓur de l’évĂ©nement, pensĂ©es autour du lien entre terre et villes, ont rythmĂ© la Bap! 2022. Parmi les sujets dĂ©couverts un nouveau regard sur les sols et les ressources du terroir, de nouvelles pratiques pour une architecture et des paysages plus rĂ©silients. Exposition ÉlĂ©ment terre » Une comprĂ©hension nouvelle, sensible, des sols que nous façonnons et qui façonnent nos vies, nos villes, nos paysages. L’exposition ÉlĂ©ment terre » prĂ©sentait une maquette vivante et grand format de la rĂ©gion Île-de-France, fabriquĂ©e en terres franciliennes. À sa surface, poussaient des algues, des mousses et des lichens figurant nos forĂȘts, jardins et zones urbanisĂ©es. Une longue coupe gĂ©ologique du bassin parisien dĂ©voilait ce qui se passe sous nos pieds, accompagnĂ©e d’une carte expĂ©rimentale et dĂ©tonante rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© d’objets cartographiques. L’exposition donnait Ă  voir des Ă©chelles inusitĂ©es et des ressources invisibilisĂ©es sous des formats spectaculaires et poĂ©tiques, sensibles et scientifiques. Exposition portĂ©e par L’Institut Paris Region Nous avons grandement besoin d’opĂ©rations de re-sensibilisation, de rĂ©-imagination, de repeuplement de l’imagination », Ă©crit la philosophe Isabelle Stengers dans l’ouvrage Un sol commun, paru en 2019. L’exposition ÉlĂ©ment terre » entend rĂ©pondre Ă  cet appel. Elle rĂ©vĂ©lera les liens qui unissent le socle gĂ©ographique francilien, l’usage des sols et l’utilisation des terres pour mieux comprendre comment nous nous ancrons sur ce territoire. Les matĂ©riaux gĂ©ologiques ont modelĂ© les vallĂ©es et les paysages oĂč les implantations humaines se sont dĂ©ployĂ©es. Les qualitĂ©s des sols ont permis le dĂ©veloppement de certaines cultures, forĂȘts, architectures vernaculaires
 Ce socle constitue notre assise au quotidien. Mieux le comprendre permettra de mieux l’habiter et vivre avec lui. CĂ©cile Diguet Directrice du dĂ©partement Urbanisme, AmĂ©nagement et Territoires de l’Institut Paris Region, commissaire de l’exposition Exposition Visible, invisible » L’invention de nouveaux terroirs par une approche matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique des milieux. Face Ă  l’urgence Ă©cologique, de nouvelles approches de l’architecture sont en train d’émerger, considĂ©rant plus que jamais les ressources physiques comme point de dĂ©part de la conception spatiale. La biennale a proposĂ© un espace de dĂ©couvertes, d’échanges et de partage autour des mĂ©canismes de transformation du terroir, des matiĂšres et des Ă©nergies, visibles et invisibles, dans l’acte de bĂątir. DĂ©ployĂ©e Ă  travers l’école d’architecture et dans le site exceptionnel de la Petite Ecurie, l’exposition se structurait en trois temps une monumenta » des ressources matĂ©rielles et Ă©nergĂ©tiques constituant le terroir de ces inventions pierre, terre, bois, eau, soleil, vent
 ; un tĂ©moignage des pratiques ambitieuses Ă  l’Ɠuvre en Île-de-France et ailleurs ; une plateforme de partage et d’expĂ©rimentations pour poursuivre ensemble ces recherches. Exposition portĂ©e par l’Ecole nationale supĂ©rieure d’Architecture de Versailles La cabane ou le feu ? ». En 1969, le critique Reyner Banham dĂ©finit l’architecture comme une stratĂ©gie double liĂ©e Ă  un milieu, et l’illustre par l’histoire d’une tribu qui arriverait au soir dans un campement bien approvisionnĂ© en bois ». Pour satisfaire Ă  sa condition homĂ©otherme face Ă  la nuit, le potentiel de ce bois peut ĂȘtre exploitĂ© selon deux mĂ©thodes construire un abri — la solution structurelle —, ou alimenter un feu ou un foyer — la solution Ă©nergĂ©tique. Un demi-siĂšcle plus tard, et face aux enjeux environnementaux, nous vous proposons d’explorer cette redĂ©couverte de la rationalitĂ© matĂ©rielle et Ă©nergĂ©tique par les architectes pour inventer les formes adaptĂ©es de nos lieux de vie. A votre tour aussi de contribuer Ă  l’invention des esthĂ©tiques visible et invisible des nouveaux terroirs, riches et conscients de leurs ressources et de leurs milieux. Guillaume Ramillien Architecte, commissaire de l’exposition Nicolas Dorval-Bory Architecte, commissaire de l’exposition Exposition La PrĂ©sĂ©ance du vivant » Au cƓur du potager du Roi, une rĂ©flexion engagĂ©e, Ă  la fois joyeuse et profonde, sur nos rapports actuels Ă  la nature. Avec La PrĂ©sĂ©ance du vivant », le public a explorĂ© la production contemporaine du paysage, lĂ  oĂč les Ă©cosystĂšmes sont au centre des projets. Cette exposition-jardin proposait une rencontre, un tissage, entre les savoirs scientifiques et l’émerveillement poĂ©tique de nos relations aux autres. Elle mettait en lumiĂšre la diversitĂ© de nos rapports au vivant et la richesse des ĂȘtres qui habitent ensemble cette planĂšte. Ces rĂ©flexions ont Ă©tĂ© reprises dans un numĂ©ro des Carnets du paysage et le public a participĂ© au Potager du Roi Ă  la plantation d’un jardin collaboratif Le Potager des autres ». Le public a Ă©galement pu se mettre dans la peau d'un Ă©tudiant en paysage qui dĂ©couvre comment "prendre soin du sol" dans les projets de paysage avec l'exposition "ProjetsTerres", qui prĂ©sentait les rĂ©alisations des Ă©tudiants de l'Ă©cole. Ce fut ainsi une vĂ©ritable invitation Ă  articuler les enjeux du jardin aux enjeux planĂ©taires de protection des Ă©cosystĂšmes. Proposition portĂ©e par L’École nationale supĂ©rieure de paysage Cette exposition vous fera dĂ©couvrir les projets de paysage les plus Ă  la pointe sur les questions d’écologie et de relation au vivant. Au Potager du Roi, vous pourrez Ă©galement participer Ă  la plantation du Potager des autres ». Ce jardin, qui naĂźtra du travail de tous ceux qui souhaitent s’y impliquer, est une invitation Ă  l’Ɠuvre. Venez avec vos graines, nous vous fournirons outils, semences et jeunes plants pour exprimer votre crĂ©ativitĂ© Ă  nos cĂŽtĂ©s et construire ensemble une connaissance commune du vivant. Vous trouverez sur place des plats Ă©laborĂ©s Ă  partir des ingrĂ©dients rĂ©coltĂ©s dans le Potager du Roi. Vous remporterez avec vous un peu de la magie collective qui aura donnĂ© vie au jardin. Gilles ClĂ©ment Paysagiste, commissaire de l’exposition Miguel Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Pablo Georgieff Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Nicolas Bonnenfant Atelier Coloco, commissaire de l’exposition Exposition Terre! Land in sight! » Trois pavillons grand format pour un dialogue avec le Monde. Trois laurĂ©ats du Global Award for Sustainable Architecture, venus du Mexique, de Jordanie et de ThaĂŻlande, ont conçu trois pavillons grandeur nature, pour rĂ©pondre Ă  la question cruciale de notre Ă©poque comment rĂ©inventer notre habitat face Ă  l’urgence climatique et Ă  l’épuisement de nos ressources ? Ces pavillons prĂ©sentaient chacun une vision de l’architecture fondĂ©e sur la synergie entre les savoirs globaux et ceux propres Ă  des modes de vie locaux, enracinĂ©s dans des milieux culturels uniques mĂ©thodes d’auto-dĂ©veloppement et savoir-faire vernaculaires, green-tech et sciences locales du climat, circulation globalisĂ©e des biens et Ă©conomies circulaires. Face Ă  ces dĂ©fis complexes, les architectes ont dĂ©passĂ© le territoire traditionnel de leur discipline ‱ Rozana Montiel Mexique a affirmĂ© le rĂŽle de l’architecte comme catalyseur politique avec l’installation S’insurger pour les mers ! ». ‱ Ammar Khammash Jordanie a plaidĂ© pour un dialogue entre l’architecte et les synergies universelles avec l’installation À la recherche de l’horizon ». ‱ Boonserm Premthada ThaĂŻlande a explorĂ© les relations entre l’architecte et le vivant avec l’installation Le théùtre de l’élĂ©phant ». Exposition portĂ©e par la CitĂ© de l’architecture et du patrimoine Il y a cent ans, face au surgissement de l’ùre industrielle et Ă  l’émergence brutale de la grande ville, les architectes du Bauhaus se donnaient l’ambition extraordinaire de “civiliser le monde moderne, au rythme des sociĂ©tĂ©s en changement”, selon l’expression de Walter Gropius. Pourquoi les architectes du XXIe siĂšcle ne se donneraient-ils pas l’ambition extraordinaire de prĂ©server l’avenir du monde habitĂ©, au rythme des Ă©cosystĂšmes en changement ? À la fois dĂ©monstratifs et ludiques, ces trois pavillons permettent de mieux comprendre comment l’architecture, elle aussi, fait face aux grandes ruptures Ă©cologiques qui nous sĂ©parent du XXe siĂšcle. En nous invitant Ă  fabriquer le sens du monde dans lequel nous vivons, ces pavillons rĂ©inventent l’idĂ©e de progrĂšs et rĂ©veillent l’espoir d’une planĂšte habitable pour tous les ĂȘtres vivants. Jana Revedin architecte et urbaniste PhD, pprofesseure Ă  l’École SpĂ©ciale d’Architecture Paris, commissaire de l’exposition Exposition Le pavillon du Grand Paris Express » Une exposition immersive sur le plus grand projet urbain menĂ© en Europe. La SociĂ©tĂ© du Grand Paris et Dominique Perrault ont prĂ©sentĂ© une exposition immersive consacrĂ©e au nouveau mĂ©tro et Ă  son ambition urbaine, architecturale et environnementale. Cette exposition prenait la forme d’un pavillon Ă  l’intĂ©rieur duquel Ă©tait diffusĂ© un film retraçant cette aventure urbaine l’histoire du mĂ©tro de Paris, les chantiers, les tunnels, les nouvelles gares et les trains dĂ©filaient Ă  360 degrĂ©s. Cette exposition avait Ă©tĂ© imaginĂ©e pour participer au rayonnement du projet du Grand Paris, Ă  la fois vitrine d’un savoir-faire français et europĂ©en en matiĂšre d’architecture, de mobilitĂ©, d’urbanisme et de culture, et symbole des transformations en cours dans les grandes mĂ©tropoles. Tout autour du pavillon, l’exposition prĂ©sentait des cartographies historiques du Grand Paris et des quartiers des 68 futurs gares. Elle dĂ©taillait les mutations urbaines et les opportunitĂ©s Ă©cologiques engendrĂ©es par le mĂ©tro, comme la valorisation des terres excavĂ©es lors du creusement des tunnels, et les projets architecturaux des gares se dĂ©couvraient Ă  travers une sĂ©lection de maquettes et d’interviews des concepteurs du projet. Exposition portĂ©e par La SociĂ©tĂ© du Grand Paris À travers cette exposition, c’est le savoir-faire français en matiĂšre d’infrastructure, d’architecture et d’urbanisme qui est mis Ă  l’honneur mais c’est aussi, autour de l’ensemble des architectes, ingĂ©nieurs, designers et artistes internationaux mobilisĂ©s, un hommage Ă  l’Europe dans sa capacitĂ© Ă  produire des projets mĂ©tropolitains de grande Ă©chelle, aux ambitions environnementales affirmĂ©es. Le voyage immersif, au sein de ce pavillon, offre au visiteur une dĂ©couverte originale d’un projet en marche, de la construction d’une infrastructure complexe Ă  son influence sur la diversitĂ© des territoires qu’elle traverse. Alors que partout dans le monde la mobilitĂ© est devenue un enjeu essentiel pour l’avenir des mĂ©tropoles, ce projet part Ă  la rencontre de tous les publics, habitants de capitales rĂ©gionales ou mondiales. Au cƓur des enjeux contemporains, je souhaite que l’exposition que nous avons imaginĂ©e interroge et donne Ă  voir la synergie des compĂ©tences mises au service d’un modĂšle de dĂ©veloppement mĂ©tropolitain favorisant la construction d’une ville qui donne confiance Ă  sa population, Ă  la fois dense et agrĂ©able Ă  vivre, connectĂ©e, mixte, attractive et durable. Dominique Perrault Architecte, ur baniste, membre de l’Institut, commissaire et concepteur du pavillon Exposition Territoires en transformation » Le projet du Quartier de Gally une exploration du rĂŽle fondamental que joue la terre dans nos territoires en transformation. La reconversion d’emprises industrielles lĂ©guĂ©es par le XXe siĂšcle, la requalification des lisiĂšres agricoles et pĂ©ri-urbaines, engagent depuis quelques dĂ©cennies d’importantes mutations oĂč s’invente l’espace public de demain. Et de nouveaux enjeux s’annoncent dĂ©jĂ  avec les abords de nos villes, confrontĂ©s au dĂ©clin des zones commerciales et de leurs gigantesques parkings 
 qu’en faire ? Ces transformations sont Ă©troitement liĂ©es aux mouvements de terre, Ă  la dĂ©finition de sols, Ă  la gestion des eaux. Les processus qui les sous-tendent s'appuient sur des phĂ©nomĂšnes naturels, mais aussi des pratiques agricoles, et parfois des pratiques de gĂ©nie civil. De l’échelle du territoire Ă  celle des villes et de ses sols artificialisĂ©s, elles Ă©tablissent pour chacune des cohĂ©rences physiques spĂ©cifiques oĂč la vie s’installe. Exposition portĂ©e par Michel Desvigne et Icade Le paysage est souvent abordĂ© du seul point de vue de sa protection. Le transformer est considĂ©rĂ©, Ă  priori, comme suspect. Typiquement, lorsque les architectes paysagistes invoquent la terre » ou la gĂ©ographie », on pense gĂ©ographie naturelle alors qu'il s’agit surtout de gĂ©ographie humaine, puisque notre territoire est largement structurĂ© par l'activitĂ©, les pratiques et les relations humaines. L’observation des territoires, des interfĂ©rences entre phĂ©nomĂšnes naturels et artificiels permet justement d’envisager de nouvelles transformations. L’enjeu n’est pas d’embellir un hĂ©ritage difficile, mais de tirer profit de la particularitĂ© des configurations rencontrĂ©es pour rĂ©pondre aux enjeux contemporains. Michel Desvigne Paysagiste, commissaire de l’exposition Exposition district 2024, AU-DELA du village des athlĂštes » Une immersion du visiteur dans le processus d’élaboration du futur village des athlĂštes de Paris 2024. Au 1er Ă©tage de l’ancienne poste de Versailles, l’exposition District 2024 au-delĂ  du Village des AthlĂštes » plongeait le visiteur dans le processus d’élaboration de ce grand projet de quartier rĂ©versible, Ă  deux ans des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le public a dĂ©couvert sa genĂšse, ses retrouvailles avec la Seine mais aussi les fictions et imaginaires dĂ©veloppĂ©s, les multiples chemins de recherche explorĂ©s, nourrissant jour aprĂšs jour les processus de fabrication de la ville de demain. Sur plus de 500 m2, l’exposition a Ă©tĂ© pensĂ©e comme un grand espace de rĂ©flexion mais aussi comme un lieu dĂ©changes et d’information. OrganisĂ©e autour d’un grand forum, le visiteur Ă©tait invitĂ© Ă  participer aux nombreuses confĂ©rences et dĂ©bats, animĂ©s par la quarantaine de concepteurs, architectes et paysagistes. Exposition portĂ©e par l’agence Dominique Perrault Architecture L’avenir du Village des AthlĂštes est au-delĂ  de lui-mĂȘme. Il s’agit bien sĂ»r de constituer un quartier exemplaire Ă  l’horizon 2025 et Ă  plus long terme en 2050, capable d’offrir temporairement un accueil d’exception aux athlĂštes et Ă  leurs dĂ©lĂ©gations. Mais c’est avant tout, une rĂ©flexion urbaine de long terme ayant pour objectif la constitution d’un nouveau quartier durable, un morceau de ville offert Ă  tous, profondĂ©ment connectĂ© au grand territoire, théùtre d’une densitĂ© de transformations urbaines sans prĂ©cĂ©dents. À travers cette exposition, je souhaite prĂ©senter au public cette dĂ©marche de conception inĂ©dite qui est un processus de rĂ©vĂ©lation de ce qui existe, de ce qui a existĂ© et de ce qui existera. C’est grĂące Ă  la mise en place de ce que nous avons appelĂ© des ateliers d’urbanisme », rĂ©unissant les Ă©quipes de maitrise d’Ɠuvre, les acteurs du territoire et les collectivitĂ©s, que nous avons rĂ©ussi Ă  dĂ©passer les limites strictes du pĂ©rimĂštre d’opĂ©ration du projet pour mieux l’ancrer au sein de sa gĂ©ographie et de son territoire. Cette inscription dĂ©passe la simple affaire de l’amĂ©nagement opĂ©rationnel ainsi que celle d’accueillir la famille olympique. Il s’agit de mettre en lumiĂšre un hĂ©ritage possible pour fonder une nouvelle habitabilitĂ© de notre planĂšte. Dominique Perrault Architecte, urbaniste, commissaire de l’exposition Exposition VĂ©gĂ©tal et Architecture » Un mur de pierres, habitĂ© par faune et flore Le mur biodiversitaire questionne notre rapport au vivant dans la ville. Conçu dans le cadre d’une recherche menĂ©e par l’agence ChartierDalix depuis plusieurs annĂ©es, cet ouvrage Ă©tait Ă  la fois un mur porteur massif et un sol vertical, habitĂ© par faune et flore. Tellurique, compact et enveloppant, il s’apparentait Ă  une fabrique de jardin ponctuant la promenade. Exposition portĂ©e par la MĂ©tropole du Grand Paris Deux ouvertures tournĂ©es vers le chĂąteau de Versailles offrent un enchainement de perspectives. Une toiture cintrĂ©e, comme en lĂ©vitation, couvre l’ouvrage en pierre sĂšche. Ce pavillon est Ă©galement un dĂ©monstrateur des ressources cachĂ©es de la ville il expose le potentiel liĂ© aux gisements de matĂ©riaux, les enjeux liĂ©s Ă  leur revalorisation et incite Ă  une rĂ©flexion sur la restauration des milieux Ă©cologiques en zones urbaines. Il tĂ©moigne du champ des possibles offert par le rĂ©emploi, le savoir-faire et l’imagination pour nos constructions de demain. Chartier Dalix Concepteurs et maitres d’Ɠuvre du mur biodiversitaire Exposition Voyage au centre de la Terre » La dĂ©couverte de chef d’Ɠuvres minĂ©raux, naturels, bruts Contrairement Ă  une apparente sĂ©rĂ©nitĂ©, notre planĂšte est en perpĂ©tuel mouvement depuis sa crĂ©ation il y a 5 milliards d’annĂ©es. De son cƓur bouillonnant Ă  jusqu’aux plaques continentales posĂ©es sur le manteau magmatique, ces dĂ©placements provoquent quelques sĂ©ismes et 60 Ă©ruptions volcaniques, enregistrĂ©s chaque annĂ©e. Ces Ă©vĂšnements gĂ©ologiques crĂ©ent des brassages de minĂ©raux multicolores et d’oxydes mĂ©talliques, donnant naissance Ă  des tableaux minĂ©raux naturels exclusifs, vĂ©ritables tĂ©moignages de la vie de notre planĂšte que les visiteurs ont pu dĂ©couvrir et admirer. Exposition portĂ©e par les Marbriers de Versailles - MDY ÉlĂ©ment essentiel des arts et de l’architecture, le marbre est considĂ©rĂ© par les grecs comme une matiĂšre vivante. Cette matiĂšre intemporelle Ă©merveille, par ses couleurs, ses nuances, pour parfois donner le sentiment de se trouver face Ă  une toile d’artiste, ou Ă  une photographie de la terre, vue du ciel ! Ces Ɠuvres d’art, exposĂ©es le long de l’avenue de Paris, dont vous trouverez un complĂ©ment au sein de l’École Nationale SupĂ©rieure de Paysage et du Potager du Roi, sont de vĂ©ritables chefs d’Ɠuvres naturels, bruts. Les 48 plaques prĂ©sentĂ©es sont issues de carriĂšres des 5 continents. Avec cette exposition, je vous invite Ă  dĂ©couvrir cette matiĂšre unique et admirable, Ă  vous Ă©merveiller devant ces brĂšches, granits, marbres, onyx, quartzites et autres pierres, qui, au-delĂ  de leur beautĂ©, nous transmettent leur Ă©nergie. Philippe Ledrans Marbrier

Lexposition « CrĂ©acity, la ville mobile », Ă  la Galerie du du conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la Haute-Vienne (CAEU), qui pilote ce projet en partenariat avec l Malheureusement dans le secteur du BTP, au fil de toutes les phases d’un projet de construction, force est de constater que des donnĂ©es cruciales se perdent inexorablement. En pratique, dĂ©placer les donnĂ©es d’une phase Ă  l’autre d’un projet, par exemple du cycle de vie d’un pont, revient Ă  effectuer un transfert d’un logiciel Ă  un autre. En effet, ces logiciels ne reconnaissent que leurs propres donnĂ©es, qui d’ailleurs perdent de leur richesse et de leur valeur dĂšs qu’on les transfĂšre. Par consĂ©quent, lorsqu’un intervenant a besoin de donnĂ©es provenant d’une phase antĂ©rieure du processus, les chefs de projet, concepteurs et ingĂ©nieurs doivent souvent recrĂ©er ces informations manuellement, ajoutant bien des efforts inutiles. Mais soyons rassurĂ©s car les logiciels SIG systĂšme d’information gĂ©ographique connaissent une vĂ©ritable rĂ©volution la maquette BIM. Pour les secteurs de la conception et du BTP, cette Ă©volution reflĂšte la mĂȘme transformation que le passage des plans bidimensionnels Ă  la maquette numĂ©rique BIM en 3D. De plus, elle marque l’émergence de l’intĂ©gration du SIG et du BIM au sein d’un environnement holistique unique. Les donnĂ©es SIG introduisent un Ă©lĂ©ment gĂ©ospatial dans la conception BIM et offrent une meilleure planification des routes et des ponts dans leur contexte environnemental respectif. Les dĂ©buts de l’alliance BIM-SIG Les donnĂ©es provenant des systĂšmes d’information gĂ©ographique sont nĂ©cessaires Ă  la planification et Ă  l’exploitation des routes, ponts, aĂ©roports, rĂ©seaux ferroviaires et autres infrastructures dans leur contexte environnemental, tandis que les donnĂ©es relatives Ă  la maquette BIM, elles, sont essentielles Ă  la conception et Ă  la construction des structures. En combinant les deux, on obtiendra une maquette BIM pourvue d’un calque prĂ©cisant le contexte gĂ©ospatial. En d’autres termes, les SIG fourniront, par exemple, un aperçu des zones sujettes aux inondations. GrĂące Ă  ces informations, les concepteurs seront en mesure d’influencer l’emplacement, l’orientation et mĂȘme les matĂ©riaux de construction d’une structure. L’échelle n’est toutefois pas un paramĂštre Ă  nĂ©gliger les donnĂ©es des SIG s’appliquent Ă  l’échelle de la ville, de la rĂ©gion ou du pays, alors que les donnĂ©es BIM se rattachent Ă  la conception et Ă  la construction d’une forme ou d’une structure spĂ©cifique. À l’aide de la maquette BIM actuelle, il est dĂ©sormais possible de concevoir la structure physique d’un objet Ă  l’échelle, que ce soit l’esquisse d’une porte, d’une fenĂȘtre ou d’un mur. Ajoutons Ă  cela les donnĂ©es gĂ©ographiques ; on peut alors travailler cet Ă©lĂ©ment dans un paysage plus vaste et plus intelligent on reliera un bĂątiment Ă  une parcelle de terrain, aux services publics, et aux infrastructures routiĂšres. L’intĂ©gration des donnĂ©es BIM et SIG avec les informations recueillies par des systĂšmes autonomes de capteurs automobiles permettra d’amĂ©liorer la conception et la gestion des routes. Le regroupement de ces deux Ă©chelles relatives ainsi que la transmission fluide des informations entre elles Ă©limine la redondance des donnĂ©es. En outre, l’intĂ©gration d’un contexte gĂ©ospatial plus complexe Ă  la maquette BIM sera synonyme d’économies financiĂšres pour le maĂźtre d’ouvrage, et de projets de conception de meilleure qualitĂ©. À l’aide du stockage des informations dans le cloud, les intervenants des projets d’infrastructure et de construction pourront gĂ©rer les donnĂ©es de chaque environnement, et ce, oĂč qu’ils se trouvent dans le monde, tout en rĂ©utilisant et en appliquant ces informations Ă  d’autres contextes, sans avoir Ă  convertir continuellement les donnĂ©es. Maquette BIM + donnĂ©es de localisation = plus d’économies Ă  long terme et une meilleure qualitĂ© de conception Qu’il s’agisse de dĂ©placer le processus de construction dans une usine de prĂ©fabrication ou de transformer le chantier en une usine en plein air, les entrepreneurs mettent l’accent sur l’amĂ©lioration de la planification logistique et sur la rĂ©duction, Ă  la fois du temps de travail, et de la quantitĂ© de dĂ©chets. En effet, l’intĂ©gration d’une dimension spatiale Ă  ce nouveau processus de construction industrialisĂ©e permettra d’accroĂźtre l’efficacitĂ© de chaque projet en cours de rĂ©alisation. Esri et Autodesk collaborent afin d’amĂ©liorer l’interopĂ©rabilitĂ© entre les logiciels de maquette BIM et les logiciels gĂ©ographiques. Ce partenariat a pour objectif de crĂ©er le jumeau numĂ©rique » d’une structure physique en vue de fournir une meilleure conception dans un contexte rĂ©el, rendant ainsi la construction et les opĂ©rations plus efficaces. La synthĂšse des technologies, elle, est dĂ©jĂ  en cours, notamment Ă  New York dans le cadre du projet de soutien de la rĂ©habilitation de l’aqueduc infĂ©rieur de Catskill, Mott MacDonald, sociĂ©tĂ© mondiale d’ingĂ©nierie et de conception, intĂšgre Ă  la fois les technologies de conception numĂ©rique et les technologies gĂ©ospatiales. En effet, de ce travail numĂ©rique dĂ©coule un moyen progressif d’enregistrer, d’indexer et de rĂ©cupĂ©rer facilement l’information afin d’assurer la bonne exĂ©cution du projet. La gĂ©olocalisation une science au cƓur de l’évaluation des risques De nos jours, les villes font face Ă  des problĂšmes de durabilitĂ© et de rĂ©silience. Maximiser la valeur Ă  long terme de nouvelles routes, de nouveaux ponts et de nouvelles infrastructures Ă©quivaut Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des conceptions ; il est donc possible de relever un grand nombre de ces dĂ©fis. Pour ce faire, il faudra optimiser l’échange dynamique entre les donnĂ©es du BIM, de la CAO et les donnĂ©es gĂ©ospatiales des SIG. En plaçant la maquette BIM au cƓur d’un emplacement rĂ©el et localisĂ©, on Ă©liminera une grande partie des risques habituels liĂ©s Ă  la conception et Ă  la construction. Malheureusement, les retards les plus importants dans les grands projets d’infrastructure proviennent des phases de planification et de dĂ©livrance des permis. Ces derniĂšres comportent de nombreuses analyses, Ă  la fois des impacts sociaux, Ă©conomiques, et environnementaux. Jusqu’à prĂ©sent, les ingĂ©nieurs et les planificateurs ont effectuĂ© la majeure partie de ces analyses sĂ©parĂ©ment du processus de conception, en se penchant sur les donnĂ©es gĂ©ospatiales. En consultant des cartes, ils peuvent alors examiner des plaines inondables ou encore localiser des installations publiques souterraines. Mais alors, pourquoi ne pas travailler en utilisant simultanĂ©ment les donnĂ©es SIG et BIM ? La conception des routes et des ponts Ă  long terme sera marquĂ©e par l’optimisation de l’échange des donnĂ©es BIM, CAO et SIG. L’intĂ©gration des informations gĂ©olocalisĂ©es aux maquettes BIM comporte des avantages, mĂȘme aprĂšs la construction d’une structure au lieu de simplifier les donnĂ©es Ă  l’excĂšs, ce modĂšle flexible reliĂ© au SIG fournit la base nĂ©cessaire Ă  la gestion des infrastructures. Les clients ont ainsi la possibilitĂ© de rĂ©utiliser ces donnĂ©es tout au long du cycle de vie de la structure en question. Par ailleurs, l’exploitation d’une route comprend la gestion d’un service public, la gestion de l’installation des glissiĂšres de sĂ©curitĂ©, l’entretien du marquage routier, et la supervision des Ă©quipes d’entretien. Autrement dit, une route demande Ă©normĂ©ment d’amĂ©liorations et de rĂ©novations. En combinant Ă  la fois les donnĂ©es gĂ©ospatiales, la conception assistĂ©e par ordinateur et la maquette BIM, on sera en mesure d’amĂ©liorer l’opĂ©rabilitĂ© et ainsi d’éliminer les erreurs. Il va sans dire que cette convergence technologique jouera Ă©galement un rĂŽle important pour la maintenance prĂ©dictive. Boucler la boucle des donnĂ©es La crĂ©ation de villes plus intelligentes, requiert des dĂ©cisions d’amĂ©nagement territorial plus judicieuses, et c’est pourquoi il est essentiel de mettre l’accent sur l’intĂ©gration d’informations gĂ©ospatiales dans la maquette BIM. Imaginons les bĂ©nĂ©fices que ces systĂšmes pourraient apporter Ă  l’évolution des voitures sans conducteur les capteurs automobiles recueillent constamment les informations en temps rĂ©el. C’est Ă  l’aide de cartes d’une trĂšs grande prĂ©cision que les voitures autonomes peuvent se dĂ©placer, planifier leurs trajectoires gĂ©omĂ©triques locales et crĂ©er leur horizon Ă©lectronique. On pourra utiliser les donnĂ©es SIG et BIM lors de l’exploitation et de la gestion des infrastructures. Les donnĂ©es cartographiques, interprĂ©tĂ©es par les Ă©crans de bord, sont en quelque sorte une route 3D pavĂ©e d’informations gĂ©ospatiales qui reflĂštent l’environnement tel qu’il est rĂ©ellement. Au fur et Ă  mesure que les voitures sans conducteur de demain recenseront les informations actualisĂ©es relatives Ă  la gĂ©omĂ©trie des routes, telles que fermetures et changements de voies dus Ă  des travaux de construction, elles identifieront les zones Ă  haut risque. Ces informations seront ensuite transmises aux responsables de la conception et de l’entretien des infrastructures routiĂšres Ă  venir. L’ensemble du processus sera alors plus fluide, sans compter qu’outre-Atlantique, il permettra au dĂ©partement des Transports amĂ©ricain d’ĂȘtre plus rĂ©actif lors de la rĂ©paration des routes en mauvais Ă©tat. Originellement publiĂ© en novembre 2018, cet article a Ă©tĂ© mis Ă  jour. Nicolas Mangon, vice-prĂ©sident des dĂ©partements AEC, stratĂ©gie commerciale et marketing d’Autodesk, est l’un des chefs de file de la rĂ©volution du BIM dans l’industrie de l’architecture, de l’ingĂ©nierie et de la construction AEC. Son rĂŽle consiste Ă  encourager ce secteur dans la voie du BIM et du cloud. FormĂ© Ă  l’École spĂ©ciale des travaux publics, du bĂątiment et de l’industrie ESTP Paris, il possĂšde une connaissance approfondie du secteur et participe au dĂ©veloppement continuel de solutions innovantes conçues pour l’industrie AEC. Visitedu terrain de Morne DĂ©gras que la ville a mis Ă  disposition du Centre Hospitalier du Saint-Esprit pour la construction du nouvel hĂŽpital. La CTM participera au financement de l'hĂŽpital et Visite de la Ferme de Bontemps Lacour. La ville a sollicitĂ© la CTM, pour une mise Ă  disposition ce site, afin de crĂ©er un chantier Nous avons conçu cette sĂ©quence de trois heures avec ma collĂšgue d’histoire-gĂ©ographie en nous appuyant sur les techniques de crĂ©ativitĂ© dĂ©veloppĂ©es en formation pour adultes dans l’AcadĂ©mie de Toulouse par Anne Delannoy _AnneDelannoy et Florence Canet Canet_Flo notamment dans le cadre des Hackathons pĂ©dagogiques. Pour ce travail d’invention imaginer la ville de demain, la difficultĂ© Ă©tait en effet de guider la pensĂ©e crĂ©ative des Ă©lĂšves pour leur permettre dans un premier temps d’investir l’imaginaire par une pensĂ©e trĂšs ouverte dans un second temps de guider cette pensĂ©e dans un projet rĂ©aliste et qui rĂ©ponde Ă  des solutions par rapport aux problĂšmes actuels des grandes villes. Ce travail sur la ville de demain » est au programme de gĂ©ographie de sixiĂšme et fait suite au travail de ma collĂšgue sur les difficultĂ©s des villes actuelles. En cours de gĂ©ographie, nos Ă©lĂšves cinq classes, 150 Ă©lĂšves avaient Ă©tudiĂ© en dĂ©tail les cas de Paris et MumbaĂŻ. 1. Proposer une multitude d’idĂ©es Dans un premier temps, nous avons constituĂ© des groupes de quatre Ă©lĂšves. Nous sommes revenus collectivement sur les grands problĂšmes actuels des villes se loger, se dĂ©placer, la pollution. Puis nous avons demandĂ© aux Ă©lĂšves, en groupe, de proposer trois idĂ©es d’invention pour les villes de 2070. Nous avons notĂ© les idĂ©es au tableau sur une carte mentale organisĂ©e ainsi en quatre branches principales se loger se dĂ©placer produire des ressources s’informer, communiquer, se divertir AprĂšs cette sĂ©ance, nous avons construit une carte avec les idĂ©es de toutes les classes. Voici ce que cela donnait carte collective sur la ville de demain 2. Le choix d’une idĂ©e par groupe Nous avons proposĂ© Ă  chaque Ă©lĂšve la carte collective imprimĂ©e au format A3. Pour permettre aux groupes de choisir une idĂ©e sans que les Ă©lĂšves s’influencent entre eux, nous leur avons demandĂ© une lecture silencieuse et individuelle. Nous leur avons ensuite distribuĂ© deux gommettes, une verte et une noire. Sur une carte commune au groupe chaque Ă©lĂšve a pu coller une gommette verte idĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e, Ă©quivalent Ă  2 points et une gommette noire deuxiĂšme idĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e, Ă©quivalent Ă  1 point. Les Ă©lĂšves ont ensuite comptĂ© le nombre de points par idĂ©e pour dĂ©terminer leur idĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e. En cas d’égalitĂ© des points entre deux idĂ©es, nous leur avons proposĂ©, lorsque cela Ă©tait possible, de rapprocher les deux idĂ©es. 3. Premier dĂ©veloppement de l’idĂ©e Pour cette phase, nous avions besoin d’aider les Ă©lĂšves Ă  approfondir leur idĂ©e. Chaque groupe devait remplir une fiche pour son idĂ©e la formulation principale de l’idĂ©e les Ă©lĂšves Ă©taient autorisĂ©s Ă  transformer l’idĂ©e telle qu’ils l’avaient lue sur la carte collective la colonne consacrĂ©e aux aspects positifs de l’idĂ©e ce qui nous plaĂźt Ă  priori – trouver au moins trois raisons la fiche passait ensuite dans les mains d’un autre groupe qui devait se faire l’avocat du diable » ces Ă©lĂšves notaient dans la deuxiĂšme colonne les points potentiellement nĂ©gatifs, les problĂšmes ou les incomprĂ©hensions sur cette idĂ©e. Enfin, chaque groupe a repris sa fiche avec pour mission de trouver une solution Ă  chaque problĂšme posĂ© par le groupe correcteur et la noter dans la troisiĂšme colonne. Pour les aider lors de ce travail, nous leur avons donnĂ© Ă  lire une sĂ©lection d’articles sur le sujet. Voici le tableau que nous leur avons donnĂ© Cette mĂ©thode d’écriture s’est avĂ©rĂ©e trĂšs efficace pour permettre aux groupes d’approfondir leur idĂ©e. 4. Penser une utilisation intelligente et bĂ©nĂ©fique des outils numĂ©riques En dĂ©but de troisiĂšme sĂ©ance nous avons demandĂ© Ă  chaque groupe de prendre dix minutes pour rĂ©flĂ©chir Ă  la conception d’outils connectĂ©es ou d’applications qui pourraient servir leur idĂ©e. 5. Travail d’écriture final Pour ce travail d’écriture nous souhaitions que chaque Ă©lĂšve participe et s’implique. C’est pourquoi nous avons divisĂ© la tĂąche en quatre sous-tĂąches en donnant des rĂŽles Ă  chacun. Pour cela nous avons imaginĂ© un scĂ©nario les Ă©lĂšves devaient convaincre un tiers municipalitĂ©, gouvernent, entreprise de dĂ©velopper et adopter leur idĂ©e pour une ville. Pour prĂ©senter leur projet, chaque Ă©lĂšve avait un rĂŽle spĂ©cifique Le vendeur » devait prĂ©senter l’idĂ©e le plus clairement possible Le solutionneur » devait expliquer en quoi cette idĂ©e rĂ©solvait un problĂšme actuel des villes Le geeck » devait prĂ©senter une utilisation intelligente ou bĂ©nĂ©fique des outils connectĂ©s pour faire fonctionner le projet Le visionnaire » devait dĂ©crire un ou deux moments de la vie quotidienne du futur qui serait diffĂ©rent d’aujourd’hui Nous leur avons distribuĂ© la fiche suivante, prĂ©alablement dĂ©coupĂ©e en quatre parties. Chacun a rĂ©digĂ© deux Ă  trois phrases. Puis les Ă©lĂšves ont passĂ© leur travail Ă  leur voisin de gauche pour corrections Ă©ventuelles d’orthographe et de syntaxe. Enfin, nous avons redistribuĂ© les quatre parties pour un recopiage au propre. Pour terminer les Ă©lĂšves ont recollĂ© les quatre parties sur une feuille A4 blanche qu’ils nous ont rendue. Le dĂ©roulĂ© de ces trois heures fois cinq classes s’est avĂ©rĂ© trĂšs efficace pour permettre aux Ă©lĂšves d’entrer dans l’imagination d’un monde plus Ă©cologique et utilisant les nouvelles technologies dans un souci de bien ĂȘtre collectif. Je mĂ©tais heurtĂ©e Ă  plusieurs reprise dans ma carriĂšre Ă  cette difficultĂ© de faire imaginer les Ă©lĂšves ; les techniques d’invitation Ă  la crĂ©ativitĂ© et de travail en groupe utilisĂ©e dans ce dĂ©roulĂ© se sont avĂ©rĂ© trĂšs efficaces. Un seul Ă©lĂšve, sur les 150, n’est pas totalement entrĂ© dans l’activitĂ©, et pour des raisons indĂ©pendantes Ă  l’activitĂ© elle-mĂȘme. Les compĂ©tences travaillĂ©es dans ce projet sont l’explicitation d’un problĂšme actuel des villes et la capacitĂ© Ă  y apporter des solutions par un travail d’imagination l’engagement personnel dans ce travail d’anticipation ainsi que son articulation avec le travail de groupe acceptation des arguments des camarades, des critiques, prise en compte de ces critiques pour faire Ă©voluer le projet la capacitĂ© Ă  mener une rĂ©flexion sur la question de la connexion et des objets connectĂ©s comment pourrions-nous les utiliser Ă  l’avenir pour les mettre au service d’un bien ĂȘtre collectif ? Par lĂ  nous interrogeons la place idĂ©alisĂ©e ! de chacun dans une culture de la participation. des compĂ©tences d’écriture collectives pour que le projet soit correctement explicitĂ© dans la production finale. A la rĂ©flexion, avec ma collĂšgue, nous pensons que nous aurions pu travailler plutĂŽt en direction d’une production orale cela aurait permis Ă  chaque groupe de rendre compte Ă  la classe de son projet abouti. Pour continuer ce projet, les Ă©lĂšves vont rĂ©aliser des maquettes de villes en cours d’Arts Plastiques. Par ailleurs j’ai demandĂ© aux Ă©lĂšves volontaires de travailler avec moi sur le temps qu’ils ont de libre entre 13 heures et 14 heures. Nous allons publier nos propositions pour la ville de demain sur une interface un site avec wordpress ou un prezi mĂȘlant dessins, photographies des maquettes, textes explicatifs et vidĂ©os de prĂ©sentation. J’ai 32 volontaires pour ce travail-lĂ . Travailler sur l’imaginaire interroge sans doute aussi le rapport de chacun de nos Ă©lĂšves au pouvoir qu’il s’accorde sur sa vie, son avenir. Leur permettre, voir les obliger, Ă  se projeter ainsi a pour but de dĂ©velopper chez eux un "pouvoir d’action" sur le monde. Pour complĂ©ter cette approche, on peut lire la description de l’exposition toulousaine qui commencera la 7 fĂ©vrier au Quai des savoirs Inventez la Ville... dont vous ĂȘtes le hĂ©ros p6vyTU.
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